L’armée malienne renforçait jeudi ses positions à Anefis, à une centaine de km au sud de Kidal (nord-est du Mali), au lendemain de combats meurtriers avec des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), a appris l’AFP de sources militaires.
« On est en train de renforcer et consolider nos positions à Anefis en attendant des conditions favorables à la poursuite de l’opération » vers la ville de Kidal, a déclaré le porte-parole de l’armée malienne, le lieutenant-colonel Souleymane Maïga.
« Depuis hier (mercredi), tout le secteur d’Anefis est sous le contrôle total de l’armée », a confirmé une source militaire régionale, ajoutant: « les soldats maliens entrés à Anefis n’ont pas quitté la zone pour Kidal ».
La ville de Kidal, berceau des Touareg, est contrôlée par le MNLA depuis fin janvier et l’armée malienne a affiché sa volonté de la reconquérir avant le premier tour de la présidentielle prévu dans tout le Mali le 28 juillet.
Des arrestations et expulsions de la ville de membres des communautés noires par le MNLA, qualifiées « d’épuration raciale » par le régime de transition à Bamako, ont précipité la décision de l’armée de prendre l’offensive contre la rébellion touareg dans la région.
« Si les exactions continuent, l’armée va devoir continuer sa marche sur Kidal, puis monter sur Tessalit », plus au nord, a mis en garde le lieutenant-colonel Maïga. Mais, a-t-il ajouté, « nous sommes conscients qu’il faut donner des chances au dialogue ».
Dans un communiqué publié mercredi soir, le gouvernement malien a fait part de « sa disponibilité au dialogue pour recouvrer l’unité nationale et l’intégrité du territoire ».
Il a assuré que « l’objectif recherché » par l’offensive de son armée dans le Nord-Est était « de ramener la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national, favoriser le retour de l’administration et le bon déroulement » de la présidentielle « dans un environnement sécurisé et à la date indiquée ».
Les autorités maliennes et les groupes armés touareg occupant Kidal doivent se retrouver vendredi à Ouagadougou pour des négociations directes sous l’égide de la médiation burkinabè, malgré les derniers combats de mercredi.
Ces combats ont fait « 30 morts » du côté de la rébellion et deux soldats maliens blessés, selon un nouveau bilan communiqué jeudi par le porte-parole de l’armée. Un bilan contesté par le MNLA, RFi et France 24 qui ne reconnaissent qu’un mort et trois blessés parmi les combattants rebelles.
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